La Question
Les rayons du soleil filtrent au travers des volets et illuminent les particules de poussière qui dansent dans la lumière. Je me suis endormie dans le calme de cet après-midi d’été.
Le bonheur. !
Soudain, un bruit de voix me réveille en sursaut ! Le brouhaha et les rires se rapprochent et s’amplifient de seconde en seconde.
Couchée sur le dos et le cœur battant, je regarde le plafond lorsque je tressaille en voyant un visage énorme penché sur moi. De grands yeux noirs interrogateurs me regardent. La bouche libère une rangée de dents blanches en faisant un large sourire ou une grimace.
Que fait cette inconnue ainsi penchée au-dessus de ma couche ?
Voilà que maintenant elle me secoue avec des ricanements et des gloussements imbéciles.
Une panique totale s’empare de moi et je pousse un hurlement de terreur.
— Maman au secours ! J’ai mal au cœur !
—Comme elle est belle ! Regarde, elle frotte son nez pour chercher son pouce dit une voix douce.
Mais non ! Je frotte mes yeux, car j’ai sommeil et j’ai peur. Enfin ! Voilà maman, ses câlins vont me sauver de cette soudaine agitation.
— Mon ange fait un beau sourire à ta grand-mère dit-elle me soulevant du lit à bout de bras.
J’ai cru que ma tête allait s’écraser sur le plafond. Quel choc d’être aussi haut pour découvrir cette étrange personne ! Je n’aime pas être suspendue dans les airs, cela me fatigue de pédaler dans le vent.
— Non ! Je ne ferai pas de sourires ! S’il te plait, redescends moi que je vienne me blottir dans tes bras
Quel drôle de nom Grand-mère ! Pourquoi Grand-mère ?
Maintenant, voilà que j’ai deux mères, une grande et une petite. Quelle étrange idée ! Personne ne m'a prévenue et je suis sûre que la dame en blanc a précisé lors de ma naissance :
— Viens, ta maman va t’embrasser pour t’accueillir. Que se passe- t- il aujourd’hui ?
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
Je remarque, en les observant, une certaine ressemblance, cependant maman a un sourire bien plus joli.
En écoutant leurs bavardages, je reconnais cette voix familière entendue avant ma naissance. Leurs papotages m’empêchant de dormir, je donnais de violents coups de pieds dans le ventre de maman, ce qui la faisait rire tout en me caressant pour me calmer.
Grand-mère ! Pourquoi Grand-mère ?
Voilà qu’elle me chatouille le menton maintenant pour que je fasse des « risettes ». Elle me regarde de plus prés pour bien vérifier que j’ai la frimousse et la couleur des cheveux de maman pour ajouter aussitôt que je ne ressemble pas du tout à mon papa.
Il ne faut surtout pas lui répéter, car il ne va pas être content et la fin de la journée va être gâchée pour lui
Non, je ne souris pas et je fais ma moue chagrine, trahissant la peine que j’ai pour lui et laissant couler les larmes le long de mes joues.
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
Maman désolée, excédée par ce qu’elle appelle mon premier caprice, me dépose tel un paquet dans les bras de mon inconnue. Doucement, elle me berce et je m’endors en rêvant de maman.
Dans mon rêve, elle me chante une chanson en me câlinant lorsqu’une dame vient brutalement m’arracher de ses bras. Maman hurle et toutes les deux courent à perdre haleine vers.…
Je me réveille en me tortillant et en pleurant.
— Pourquoi pleures-tu ? Où as-tu mal ?
— Je n’ai pas mal. J’ai fait un cauchemar.
Vraiment, personne ne comprend rien. Réfléchissons !
D’après ma mère, j’ai deux mamans. C’est impossible ! La mienne, je la reconnais parmi des milliers de personnes alors, qui est cette personne.
Je vais tempêter, hurler de toutes mes forces en battant l’air de mes bras en attendant la réponse à ma question.
Allons-y ! Aussitôt le premier cri poussé, la promenade commence le long du salon, secouée, chatouillée, frottée sur le ventre, embrassée en me susurrant des mots doux ponctués par des « chut » de plus en plus fort pour m’apaiser.
Quel désespoir ! Très mystérieuses, elles m’observent, inquiètent, sans me donner une explication claire et précise à mon problème.
Bon, je me calme, vous avez gagné, je donne ma langue au chat.
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
— Alors ? La réponse ?
— Non ? Vous ne dites rien ?
Tant pis, je trouverai toute seule la solution.
-Grand-mère ? Bof, ce n’est pas terrible comme nom. Je t’appelle mamie d’accord ? Mamie c’est presque maman ainsi, je ne me tromperai pas.
Dans mon cœur, je fais une place pour toi, mais dès aujourd’hui tu dois me raconter des histoires avant de m’endormir et me faire beaucoup de câlins sans oublier les bonbons. Promis ?
— Enfin, elle se calme, dit la voix suave.
Grand-mère ? Mais où est Grand-père ?
Je lui souris en m’endormant.
Le bonheur. !
Soudain, un bruit de voix me réveille en sursaut ! Le brouhaha et les rires se rapprochent et s’amplifient de seconde en seconde.
Couchée sur le dos et le cœur battant, je regarde le plafond lorsque je tressaille en voyant un visage énorme penché sur moi. De grands yeux noirs interrogateurs me regardent. La bouche libère une rangée de dents blanches en faisant un large sourire ou une grimace.
Que fait cette inconnue ainsi penchée au-dessus de ma couche ?
Voilà que maintenant elle me secoue avec des ricanements et des gloussements imbéciles.
Une panique totale s’empare de moi et je pousse un hurlement de terreur.
— Maman au secours ! J’ai mal au cœur !
—Comme elle est belle ! Regarde, elle frotte son nez pour chercher son pouce dit une voix douce.
Mais non ! Je frotte mes yeux, car j’ai sommeil et j’ai peur. Enfin ! Voilà maman, ses câlins vont me sauver de cette soudaine agitation.
— Mon ange fait un beau sourire à ta grand-mère dit-elle me soulevant du lit à bout de bras.
J’ai cru que ma tête allait s’écraser sur le plafond. Quel choc d’être aussi haut pour découvrir cette étrange personne ! Je n’aime pas être suspendue dans les airs, cela me fatigue de pédaler dans le vent.
— Non ! Je ne ferai pas de sourires ! S’il te plait, redescends moi que je vienne me blottir dans tes bras
Quel drôle de nom Grand-mère ! Pourquoi Grand-mère ?
Maintenant, voilà que j’ai deux mères, une grande et une petite. Quelle étrange idée ! Personne ne m'a prévenue et je suis sûre que la dame en blanc a précisé lors de ma naissance :
— Viens, ta maman va t’embrasser pour t’accueillir. Que se passe- t- il aujourd’hui ?
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
Je remarque, en les observant, une certaine ressemblance, cependant maman a un sourire bien plus joli.
En écoutant leurs bavardages, je reconnais cette voix familière entendue avant ma naissance. Leurs papotages m’empêchant de dormir, je donnais de violents coups de pieds dans le ventre de maman, ce qui la faisait rire tout en me caressant pour me calmer.
Grand-mère ! Pourquoi Grand-mère ?
Voilà qu’elle me chatouille le menton maintenant pour que je fasse des « risettes ». Elle me regarde de plus prés pour bien vérifier que j’ai la frimousse et la couleur des cheveux de maman pour ajouter aussitôt que je ne ressemble pas du tout à mon papa.
Il ne faut surtout pas lui répéter, car il ne va pas être content et la fin de la journée va être gâchée pour lui
Non, je ne souris pas et je fais ma moue chagrine, trahissant la peine que j’ai pour lui et laissant couler les larmes le long de mes joues.
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
Maman désolée, excédée par ce qu’elle appelle mon premier caprice, me dépose tel un paquet dans les bras de mon inconnue. Doucement, elle me berce et je m’endors en rêvant de maman.
Dans mon rêve, elle me chante une chanson en me câlinant lorsqu’une dame vient brutalement m’arracher de ses bras. Maman hurle et toutes les deux courent à perdre haleine vers.…
Je me réveille en me tortillant et en pleurant.
— Pourquoi pleures-tu ? Où as-tu mal ?
— Je n’ai pas mal. J’ai fait un cauchemar.
Vraiment, personne ne comprend rien. Réfléchissons !
D’après ma mère, j’ai deux mamans. C’est impossible ! La mienne, je la reconnais parmi des milliers de personnes alors, qui est cette personne.
Je vais tempêter, hurler de toutes mes forces en battant l’air de mes bras en attendant la réponse à ma question.
Allons-y ! Aussitôt le premier cri poussé, la promenade commence le long du salon, secouée, chatouillée, frottée sur le ventre, embrassée en me susurrant des mots doux ponctués par des « chut » de plus en plus fort pour m’apaiser.
Quel désespoir ! Très mystérieuses, elles m’observent, inquiètent, sans me donner une explication claire et précise à mon problème.
Bon, je me calme, vous avez gagné, je donne ma langue au chat.
Grand-Mère ! Pourquoi Grand-Mère ?
— Alors ? La réponse ?
— Non ? Vous ne dites rien ?
Tant pis, je trouverai toute seule la solution.
-Grand-mère ? Bof, ce n’est pas terrible comme nom. Je t’appelle mamie d’accord ? Mamie c’est presque maman ainsi, je ne me tromperai pas.
Dans mon cœur, je fais une place pour toi, mais dès aujourd’hui tu dois me raconter des histoires avant de m’endormir et me faire beaucoup de câlins sans oublier les bonbons. Promis ?
— Enfin, elle se calme, dit la voix suave.
Grand-mère ? Mais où est Grand-père ?
Je lui souris en m’endormant.
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