Articles

Affichage des articles du 2011

Un Regard

Un regard de toi, je m’abandonne. Main dans la main un torrent d’amour m’envahit. Voyage à deux sur le chemin de la vie Nos cœurs enlacés gagnent le paradis. Ton regard sur ses hanches ondulées, L’ivoire de sa chair, chavirent ton cœur. Tu rejoins la belle sur la route, au hasard, Tes yeux s’illuminent de rêves insensés. Un regard loin de moi, ma main tu as lâché. L’amour se meurt et la vie s’est arrêtée. La nuit étend son voile, il n’y a plus d’étoile, Loin de tes bras, l’hiver dans mon cœur est entré. Un regard dans le miroir révèle le temps passé, Rapides années m’arrachent à tes jours. Je pleure les vaines promesses et les souvenirs. Les mots hurlés ne comblent pas ton silence. Un regard sur ce bouquet de mes larmes arrosé Te rappellera que l’on s’est tant aimé. Une fleur s’est fanée, le dos courbé je partirai Mon cœur a trop d’amour, je ne peux t’oublier.

Champs-Elysées

Le train ralentit, longe de vieux immeubles gris et ballote de droite et de gauche les passagers durant de longues minutes pour stopper finalement au bout d’un quai de la gare d’Austerlitz. Une voix impersonnelle annonce la fin du voyage et attise mon impatience de revoir la Tour Eiffel, Notre-Dame, Montmartre et tous les autres magnifiques monuments qui font de Paris une ville inconnue ou trop connue peut-être. Le va-et-vient des taxis m’accueille en ce matin frileux et au loin le tumulte sourd de la ville résonne. Dehors, dans les bars, les garçons de café s’affairent en portant leur plateau, perpétuel déséquilibre, d’où s’échappent les effluves des boissons chaudes qui réconfortent les voyageurs et les noctambules, papillons de nuit, qui rentrent du travail en frissonnant de fatigue. Bousculée par des fantômes vivants, pressés de rattraper leur retard, je file d’un pas vif le long des rues pour admirer mes Champs-Élysées qui m’offrent un spectacle grandiose de l’Étoile à la...

Amie

J'ai vu notre groupe d'amis, Groupe d'espoirs et de joies, Soleil et mer appellent. J'ai vu des gerbes d'eau, Des poissons et des plongeons, Des rires et la peur d'un regard. J'ai vu simplement un corps, Cette fille si belle sans vie, Ses cheveux noirs devenus algues. J'ai vu ces hommes lutter Dans l'effort et la rage de vaincre, Mais notre amie doucement est partie. J'ai vu notre groupe d'amis, Groupe de désespoirs et de peines , Soleil et mer l'emportent. ( Ce poême a été primé)

La Mer

Vague verte, vague bleue Chante dans mes cheveux. La mouette survole le bateau. Le ciel est pur, La pêche est bonne. Vague d’argent, vague d’or Caresse mon visage. Le soleil lance ses rayons. Le sable est chaud, Le bain propice. Vague féroce, vague cruelle La tempête fait rage, Sans pitié frappe la mort Le bateau coule, La mouette piaille. Vague noire, vague grise. Hurle le vent sur le rivage. Le ciel noir se confond Des enfants pleurent, Le poisson est impur.