Articles

Affichage des articles du janvier, 2010

DEVINEZ

Sous tous les cieux, je me promène, Sur la glace ou sur l’onde, Les rayons du soleil me caressent. Je me réchauffe à leur feu. Le vent, la pluie,je les déteste. Je larmoie, grince et grelotte, D’habits de lumière, je m’enveloppe. Je suis très séduisant. Adulé, je suis discret. Dans un recoin, je me fais oublier. Ne me prêtes pas à ton ami feu-follet. Je suis fidèle et tu es mon maître. Ton bois est doux, tu es tendresse. Dans tes bras je me love, Je me laisse bercer au pays des fantasmes. Tous deux,, nous partons en voyage. Eh oui, je suis....... Mais qui suis-je ?

La Robe Rouge

Ce soir-là la musique avait commencé depuis une bonne heure, lorsque la vieille femme arriva timidement à petits pas. Les années avaient dessiné sur son visage quelques rides et sa chevelure blanchie révélait le décompte des ans. Pour ce soir de fête, elle avait revêtu une robe rouge rappelant celle de sa jeunesse. La jupe ample, descendait jusqu’aux chevilles laissant apparaitre ses espadrilles assorties à sa toilette. L’ensemble était du plus bel effet. Un chignon en haut du crâne tranchait avec le reste de sa personne. Visiblement, pressée, elle ne s’était pas recoiffée et des mèches folles encadraient son visage pâle. Elle était petite, un peu enveloppée et légèrement voûtée. Sa tenue vestimentaire révélait une pauvreté évidente. Elle se faufila au bord de la piste de danse s’excusant presque d’être venue. Elle observait les danseurs s’enlaçant au rythme de la musique. Perdue dans son monde, à chaque mélodie, elle se mit à danser mimant un corps à corps imaginaire. Par instant, ell...

UNE VIE

Il s’asseyait, Elle se lovait. Il rêvait, Elle cousait. Il chantait, Elle écoutait. Il hurlait, Elle pleurait. Il parlait, Elle répondait. Il partait, Elle restait. Bête affamée, Elle cuisinait. Il se couchait, Elle suivait. Il lisait, Elle bâillait. Il aimait, Elle subissait. Il dormait, Elle se levait. Il ordonnait, Elle obéissait. Sans se précipiter, Sur la pointe des pieds, Pas de deux cadencés, La vie s’en est allée.